─ BIENVENUE SUR BIG BANG THEORY ─
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| ☁ Pour nos militaires | Derniers Messages |
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ON Y VIT ♦ Ce n'est pas le Ritz-Carlton, mais ce n'est pas non plus les couchettes des camps de concentration, alors on ferme sa gueule et on s'y étend lors des rares heures où le colonel et ses lieutenants nous donne la chance de récupérer. Des dortoirs de quatre soldats, une salle de bain commune pour les cinq dortoirs, une salle pour les visites, une table pour les amateurs de pokers, de cartes ou encore de rassemblement, quoique ici, souvent, c'est chacun pour soi, même si l'intimité n'est pas prioritaire, certains trouvent leurs comptes à cette proximité avec son voisin. C'est que, dans certains cas, sur le champ de bataille, il devient notre frère, notre soeur, notre fils ou notre fille, ça rapproche des gens, ça cause des frictions, aussi, mais bon, si on veut éviter les emmerdes, les problèmes, on les règle hors-base, point barre!
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ON S'Y DÉTEND ♦ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'une bouffée d'air fraîche de notre petit coin des États-Unis, rien de plus pur qu'une inhalation d'oxygène immaculé de l'Alaska. Certains en profitent pour en griller une, d'autres pour se changer les idées, dans tous les cas, que ce soit une balade à pied sans but précis, ou pour rejoindre les écuries, par exemple, ça permet de se remettre en place et de se botter le cul lorsque l'on en a le plus besoin. La base se perd dans les nombreux bâtiments, on a tenté de conserver un minimum de nature, des arbres par-ci, par-là, mais c'est tangible, dans l'air : ici, on marche les fesses serrées, et même quand on est en pause, on est militaires. On est soldats, et il n'est pas question de ne pas faire honneur à notre métier, question de fierté, question d'être, c'est tout.
| envie de se pro...
Ven 12 Nov - 1:20
Carly-Maïwenn O'Hara  | |
ON S'Y REJOINT ♦ Parce que les soldats contraints de rester à la base, même durant les week-end, ont besoin d'un endroit où redevenir des hommes, jeunes ou vieux, maigres ou barraqués, joueurs ou réfléchis. Une aire a été réservée à ceux qui désirent recevoir des nouvelles du monde extérieur avec un immense écran, on s'y bat pour écouter les sports ou encore CNN. Une table ronde, un mini-bar - sans alcool, évidemment, des rafraîchissements, voilà tout - et une bibliothèque avec quelques livres, surtout des oublis plus que des investissements de la part de l'administration. On brûle du bois dans la cheminée, on a un semblant de vie normale à rire avec des copains, se marrer d'une situation, appréhender une mission, recevoir une lettre et partager une bonne nouvelle. Dans tous les cas, cette pièce est le coeur, l'âme de la base, son souffle d'humanité, sa touche de réalité, en clair.
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ON S'Y SERT ♦ Nous sommes maintenant dans l'endroit le plus important de toute la ville . Cette base militaire est là puisque le gouvernement Américain en a de besoin surtout avec la guerre qui se passe en Afghanistan . Des hommes et des femmes viennent dans cet endroit pour pouvoir servir leur pays donc ils ont un grand entraînement pour être au plus haut de leurs formes . Alors , c'est dans cet endroit que vous retrouverez votre amoureux ou amoureuse qui vient d'arriver de la guerre et aussi les retrouvailles sont toujours aussi bien qu'on peut le penser mais aussi , attention aux imprudents puisqu'on ne sait jamais sur quel chemin on peut se retrouver et surtout le colonel est là pour surveiller tous les nouveaux arrivants pour leur plus grand plaisir ou pas puisqu'on sait parfaitement que la vie dans la base militaire n'est pas si facile qu'on peut le penser ...
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ON S'Y ADONNE ♦ L'endroit est bien entendu un secret de Polichinelle, ici. Le commandement laisse aller, tant et aussi longtemps que l'on garde une bride serrée sur ce qui s'y passe. On étouffe les bagarres, on aide la recrue qui a forcé sur le whisky, on reste sans voix devant les courbes d'une femme qui se déhanche pour le plaisir commun d'une bande de soldats qui regrettent de devoir attendre la permission ou un moment en solo pour relâcher la pression, bref, on y fait preuve de tolérance et de coopération, on y prône un cessez-le-feu, histoire de pouvoir se bourrer la gueule quand quelque chose nous chiffonne ou nous tracasse, nous donne envie d'éclater ou de tout intérioriser. Dans tous les cas, le barman est toujours le même et on ne sait pas d'où il vient, mais on paie pour du bon stock, je le jure sur le drapeau!
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